Je ne me livre pas si facilement auprès de mes proches amies, mais je le fais de plus en plus et je constate que c’est bon de le faire!
Je ne me livre pas si facilement, car je crois que ce que je vis n’intéressera pas vraiment l’autre, que ce n’est pas si important au fond. Je préfère écouter la petite voix qui me convainc que je m’en fais pour rien, que le temps arrangera les choses. Pourquoi partager mes inquiétudes? Ce n’est pas cool et s’ouvrir sur ses craintes peut gâcher de bons moments, voire même paraitre ennuyeux!
Je ne me livre pas si facilement, car cette ouverture demande de se dénuder et me rend inconfortable… Mais ce n’est sûrement pas une bonne raison! Encore faut-il que ce soit auprès de vraies amies. C’est peut-être plus facile à deux plutôt qu’à plusieurs?
C’est en début d’année, en sirotant de bonnes tisanes après mes marches hivernales avec mon amie Carolle, ma coéquipière de ce projet emballant qu’est le balado Des femmes comme vous, que j’ai réalisé, je devrais dire plutôt, que nous avons réalisé, à quel point nous avions vécu des expériences similaires et surtout ressenti les mêmes émotions, et ce, dans plusieurs situations. Nous en étions étonnées et émues.
Balado Des femmes comme vous
Vicky et Carolle, animatrices du balado Des femmes comme vous
Je me suis rendue compte que ce n’est pas parce que l’on côtoie des amies que l’on sait vraiment comment elles vont. Le « Comment ça va? » ne suffit pas toujours, ça prend de la confiance et de l’écoute, ça prend même de l’attention et de l’intention.
On dit qu’avec des si et des peut-être on n’avance pas, alors tentons de se parler de ce que nous vivons et de ce qui ne nous semble pas si intéressant pour les autres et qui tout à coup pourrait devenir éclairant pour plusieures!
C’est ce que nous espérons faire en partie avec ce balado Des femmes comme vous en plus d’aborder différents sujets qui sauront vous intéresser.
Vicky, animatrice du balado Des femmes comme vous.